Comment j’ai sauvé une masterclass (et fait 35k€) en 3 jours
Pour une formatrice que tu connais forcément
Salut l’ami,
La semaine dernière, j’ai reçu un appel à l’aide :
Un responsable d'agence marketing (et ami) avait besoin d’un coup de pouce pour organiser une masterclass pour une cliente.
Sauf qu’on était lundi et que la masterclass avait lieu jeudi.
Autant te dire que ça s’annonçait intense. D’autant plus qu’il y avait quelques enjeux sur la table :
+800 inscrits
Un produit à 2000€+ à vendre
Une cliente qui comptait sur nous
Résultat ? On a fait +35 000 €.
Pas trop mal pour une masterclass préparée à la va-vite.
Du coup, je me suis dit que ça pourrait t'intéresser de voir comment je m'y suis pris.
Voici comment j'ai procédé, étape par étape :
Étape 1 : Choisir la bonne “big idea”
Avant même de penser à structurer ta masterclass, je choisis LA grande idée que je veux faire passer.
Car le but d’une masterclass, ce n’est pas de vendre un produit.
Ni même de vendre une transformation.
Mais de vendre une idée.
Une idée si puissante, qu’une fois que ton prospect en est convaincu, il sera presque obligé d’acheter ton produit.
Une fois que tu as défini ta big idea, il faut s'attaquer au vrai problème : les freins de ton prospect.
Étape 2 : Tacler les 3 “oui mais…”
Maintenant que tu as une “big idea”, il faut s'attaquer aux freins de ton prospect.
Il a toujours (au moins) 3 croyances/objections dans la tête qui l'empêchent d'acheter.
Je les appelle les “Oui mais”.
Et voici les plus fréquentes :
Croyance interne (Exemple : “Oui mais je n'y arriverai jamais")
Croyance externe (Exemple : “Oui mais le marché est saturé")
Croyance sur la solution (Exemple : “Oui mais les formations, ça ne marchent pas")
Du coup, je dédie une section par croyance pendant la masterclass.
Et je les démonte une par une, méthodiquement.
À base de storytelling, d’étude de cas et d’arguments logique/émotionnel.
Maintenant on passe au clou du spectable :
Étape 3 : Structurer ta vente
Si j’ai bien fait les choses, alors le prospect est impatient que mon client lui présente sa solution.
En revanche, j’utilise systématiquement 3 principes pour faciliter la vente.
Principe 1 : Créer une valeur perçue colossale
Je dois aider le prospect a avoir l'impression qu’il fait l’affaire de sa vie.
Pour ça, rien ne vaut le "stacking" de valeur.
Le principe ?
Présenter chaque composant de ton offre avec une valeur individuelle.
Maintenant, je sais ce que tu te dis :
"Paul, c'est du marketing bourrin de vendeur de formation à Dubaï."
Et tu n'as pas tort. Sauf que… ça marche, même sur un marché éduqué et même en 2025.
En revanche, rien ne t’empêche d'adapter la technique avec un peu de bon sens pour éviter de passer pour un charlatan.
Par exemple, tu peux :
Remplacer la valeur arbitraire (”ma formation vaut 2 000 €), par le prix des solutions alternatives “Les formations sur le marché se vendent à 2 000 € en moyenne”.
Remplacer la valeur arbitraire par le temps que ça t’a pris à développer ces solutions.
Même principe. Même impact. Mais tu préserves ton branding.
L'idée, c'est d'appliquer les grands principes du stacking sans tomber dans les techniques de vendeur de voitures d'occasion.
Principe 2 : Anticiper toutes les objections
Pendant ta masterclass, tu dois répondre aux objections AVANT qu'elles ne se forment dans l'esprit de ton prospect.
Mais j’aime bien y répondre une 2nde fois dans la partie vente, au cas où les prospects ont déjà oublié.
Voici les 3 objections à traiter sur tous les marchés :
"Je n'ai pas le temps",
"C'est trop cher",
"Ça ne marchera pas pour moi".
Principe 3 : Incorporer du FOMO (La peur de louper une opportunité)
La peur de rater une opportunité est mon meilleur allié lors d’une masterclass.
Mais je fais en sorte qu’elle soit authentique :
Des places limitées ? Je montre combien il en reste en temps réel.
Un bonus qui disparaît ? Je donne une vraie deadline.
Un prix spécial ? J’explique pourquoi c'est exceptionnel.
Cette masterclass faite à la “va-vite” m’a rappelé une chose :
Les fondamentaux, c'est chiant. Mais ça marche.
Pourtant dans le marketing, beaucoup de monde cherche à réinventer la roue.
Alors que la roue, elle existe déjà et elle fonctionne déjà très bien.
À plus dans l'bus l'ami,
Paul

