Playbook : 50k€ en 7 jours avec ton offre (Partie 1/3)
Je décortique ma méthode de lancement sous tes yeux
Hey :)
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Dans cette newsletter et dans les prochaines, je vais parler de ce que je connais le mieux : les lancements, le copywriting et le marketing.
Pour démarrer, je vais partager un gros morceau : ma méthodologie de lancement.
Une méthode développée au cours de mes 3 années en tant que copywriter freelance, qui a généré entre 20k€ et 120k€ par lancement pour mes clients.
Parmi eux, des noms que tu connais sûrement si tu traînes sur LinkedIn (pas tous pour des lancements) : Valentine Sauda, Léa Clauss, Barthélémy Fendt, Charles-Elias Farah, Inès Sivignon, Rémi Lauer...
Au total, c'est +1M€ de CA généré pour mes clients grâce à cette approche.
Dans cette première partie du playbook, tu vas découvrir :
- Comment analyser ta concurrence pour identifier les opportunités cachées
- Les 6 questions exactes à poser dans ton sondage pour concevoir une offre irrésistible
- Comment construire une promesse impossible à ignorer
- Le framework narratif qui transforme des inconnus en clients
Bienvenue dans mon cerveau.
Playbook : 50k€ en 7 jours en lancement
Introduction :
Ça fait maintenant un paquet d’années qu’on s’est rendu compte que les lancements, ce n’est pas le pire des moyens pour faire beaucoup d’argent.
Du coup, le sujet a été travaillé et théorisé par des dizaines de marketeurs.
Conséquence : aujourd’hui, on connaît la recette pour faire un bon lancement.
Pourtant je vois toujours des lancements échoués par manque de fondamentaux :
Une offre bancale.
Une structure de lancement inadéquate avec le produit.
Un copywriting fade.
C’est pourquoi j’ai décidé de sortir un “playbook” de ma méthode pour faire un lancement à 50k€ (jusqu’à 70-80k€ si bien exécuté).
Je l’ai découpé en 3 parties, car il y a beauuuuucoup à dire.
Je publierai les prochaines parties toutes les 2 semaines.
Voici la partie 1/3 de ma méthode :
Étape 1 : La prépa
Un lancement sur 7 jours nécessite en moyenne 3-4 semaines de préparation.
Dont la majorité pour la phase de recherche :
1 - Analyser la concurrence
Pour cartonner un lancement, tu as 2 solutions :
Partir de 0.
Ou t’inspirer de ce qui marche.
Je démarre toujours par identifier les têtes d’affiche du marché.
Ceux qui ont compris ce que les prospects veulent et savent le vendre.
C’est valable pour :
les concurrents directs (si tu vends un vélo, alors je regarde ceux qui vendent des vélos)
les concurrents indirects (si tu vends un vélo, alors regarde ceux qui vendent des trottinettes, des rollers…).
Pour chacun d’entre eux, j’analyse :
Leur headline (promesse)
Leur solution (le type de produit)
Les bénéfices mis en avant
La méthode (leur “secret sauce”)
La garantie
Leur storytelling : leur histoire, qui ils sont, pourquoi ils font ce qu'ils font
Les reviews de leurs clients, leurs objections
Chacun de ces éléments est potentiellement ton levier pour cartonner ton lancement.
Ensuite, je mets tout ça dans un tableau (comme celui ci-dessous) pour avoir une vision complète du marché dans lequel j’évolue.
2 - Sonder ton avatar
On passe à la personne la plus importante dans ton business : ton prospect.
Le but de cette étape est de comprendre comment lui parler et quoi lui dire.
Donc on va directement lui demander.
Tu as 2 manières complémentaires de faire :
a - Le sondage
Le but du sondage est d’avoir de la donnée “macro”.
Qui est ton audience, ses frustrations, ses désirs et ce qu’ils ont déjà essayé.
Pourtant, 90 % des sondages ne posent pas les bonnes questions et passent à côté d’informations essentielles.
Voici déjà un récap’ des infos que tu veux récolter dans ton sondage :
Les problèmes.
Les désirs.
Ce qui a poussé à acheter.
Ce qui aurait pu les empêcher.
Ce qu’ils ont déjà acheté pour résoudre ce problème.
Pourquoi ça n’a pas marché (d’après eux).
Et pour ça, voici un template de sondage que j’utilise :
Une question de segmentation (facile et rapide à répondre pour engager le prospect)
Quelle est ta frustration principale ?
Comment elle se matérialise au quotidien ?
Quel est ton objectif ?
Qu’est-ce qui te bloque pour l’atteindre d’après toi ?
Quels sont les 3 derniers investissements que tu as faits pour résoudre ce problème ?
Bonus : je demande si la personne est disponible pour une interview ou intéressée par le fait de rejoindre la liste d’attente du lancement.
Si tu n’as pas assez de réponses pour tirer des conclusions, utilise ChatGPT pour “discuter” avec ton client idéal. Et tu compléteras plus tard.
b - Les interviews
Après les données macro, tu veux aller dans le micro.
Contacte 3-5 prospects (ou clients) pour organiser des interviews de 30 minutes.
Choisis en priorité ceux qui se sont investis dans ton sondage.
C’est-à-dire ceux qui ont mis les réponses les plus longues.
Plus une personne a tendance à te raconter sa vie à chaque question, plus c’est un bon candidat pour une interview.
Voici les 4 éléments que tu veux découvrir en interview :
Son problème : comment il se matérialise et ce qu’elle ressent quand il se présente
Les solutions déjà essayées : pourquoi ça n’a pas marché d’après lui
Les désirs : le “vrai” désir, pas l’évidence
Ses croyances : ce qui le bloque (ou bloquait si c’est un client)
Enregistre (toujours) l’appel, et extrais les verbatim puissants.
Le but des interviews est de comprendre la manière de s’exprimer de ton avatar : les mots et expressions exactes qu’il utilise.
Afin de les réutiliser dans ton copywriting.
Ensuite tu peux construire un document récapitulatif de ton avatar.
3 - Créer ton offre
Créer une offre c’est bien.
Créer une offre insolente, c’est mieux.
Mais c’est tout un art. Heureusement, des bouquins entiers traitent le sujet.
Voici les 5 éléments qui constituent une offre :
1) La promesse :
L’objectif que ton offre permet d’atteindre.
Pour avoir une bonne promesse, essaie d’atteindre une note de 5/5 sur chacun de ces points :
Unique (différente de la concurrence)
Ultra-spécifique (pas de promesse vague)
Urgent (pourquoi maintenant ?)
Utile (résout un problème DUR*)
*DUR = Douloureux, Urgent, Reconnu
Voici 3 frameworks de promesse créés par la rockstar PB Poncelin pour t’inspirer :
Le système pour [résultat], sans [frein] en [temps]
La méthode pour [résultat], sans [frein], même si [objection]
Le protocole pour [résultat] en [temps] grâce à [différenciateur]
Ta promesse doit être claire.
Évite les formulations alambiquées, métaphoriques ou les envolées lyriques.
Justement, PB vient de sortir une vidéo qui en parle :
2) La garantie :
Ce n’est pas la durée de la garantie qui fait son impact.
Mais comment tu la présentes. (Relis cette phrase, elle est importante)
Voici 3 conseils pour rendre ta garantie vraiment sexy aux yeux de tes prospects :
a - Le report de décision
Ton prospect est bloqué par sa peur de prendre la mauvaise décision.
C'est exactement ce que doit combattre ta garantie.
Au lieu de simplement annoncer "garantie 30 jours", explique qu'il peut :
Essayer le produit
S'assurer que ça lui plaît
Décider de le garder ou non
En pratique, ça donne :
"Je te propose une garantie 'satisfait ou remboursé' de 30 jours. C'est-à-dire que si tu décides de rejoindre [ton programme], tu as 30 jours pour visionner ma formation, appliquer ma méthode et voir si elle te convient. Puis tu décides si tu souhaites la garder ou te faire rembourser."
b - Le périmètre de la garantie
Au lieu de donner une durée, explicite ce que ton prospect aura le temps de :
Faire, découvrir et obtenir comme résultat avant la fin de la garantie.
Par exemple :
"Tu auras accès aux 4 premiers modules avant la fin de la garantie"
"Tu auras participé à 2 coachings de groupe avant la fin de la garantie"
"Nos clients voient en moyenne X résultats après 3 semaines"
C'est plus concret qu'un simple nombre de jours.
c - La garantie conditionnelle
Mieux qu'une garantie ? Deux garanties.
En plus de ta garantie classique, tu peux proposer une garantie "promesse de résultats" à durée prolongée :
"Si au bout de 60 jours, tu as suivi mes conseils et tu n'as toujours pas de résultats... Alors je t'accompagne gratuitement jusqu'à ce que tu obtiennes X résultats."
Cette garantie a un double avantage :
Elle montre ta confiance en ton produit.
Elle prouve que tu te soucies vraiment du succès de tes clients.
Et voilà, tu as normalement une garantie qui rassure vraiment et qui convertit beaucoup mieux que le simple "satisfait ou remboursé".
3) Les bonus :
J’ai trouvé 3 types de bonus qui cartonnent :
a - Un contenu que seule une partie de ton audience valorise.
Exemple : un module solfège dans une formation musicale.
Les intéressés sont ravis de l'avoir gratuitement
Les autres n’ont pas l’impression de payer pour.
Et tout le monde est heureux.
b - Les bonus “Quick win” :
Des accélérateurs de résultats, des prompts, des templates…
c - Les bonus “next step”
Qui seront utiles à ton client après avoir atteint son objectif.
Ton prospect doit se dire “cool je vais pouvoir aller plus loin que prévu avec cette offre”.
4) Ton produit :
Pense ton produit comme ton véhicule qui assure la réussite de ton prospect.
Ton objectif : réduire au maximum le “time to value” perçu de ton véhicule.
Voici un exemple de “time to value” trop long :
Mois 1 : Mindset
Mois 2 : Personal Branding
Mois 3 : Comment trouver des clients
Parce que ton prospect va se dire : "Je dois attendre 2 mois avant de commencer à gagner de l'argent ?"
Résultat ? Il hésite, il doute, et souvent, il n'achète pas.
La solution : rends l'organisation de ton produit sexy en proposant un “time to value” quasi-instantané.
Exemple :
Mois 1 : Comment trouver des clients
Mois 2 : Personal Branding
Mois 3 : Mindset
Ton prospect se dit maintenant :"Dès le 1er mois, je peux commencer à rentabiliser mon investissement."
C'est plus rassurant, plus attractif, et ça convertit beaucoup mieux.
5) La structure de prix :
Le prix est le critère n°1 de décision.
Donc il mérite bien quelques heures de réflexion et brainstorming.
Voici quelques principes pour t’aider.
Ton prix doit être cohérent sur 2 plans.
a - Ton prix vs le marché :
Tes prospects en général vont consulter tes concurrents.
Soit tu dois être moins cher.
Ou plus cher, mais bien meilleur (aux yeux de ton prospect).
b - Ton prix vs la valeur
Ton produit doit proposer un gros ROI.
Le plus rapidement possible.
Ou en tout cas, donner l’impression de proposer un gros ROI.
Voici quelques règles que je recommande : (à adapter à ta situation)
Créer un prix, un no-brainer pour tes prospects.
Vends plusieurs fois à ce prix
Surdélivre comme si ta vie en dépendait.
Accumule les témoignages.
Passe à 3 niveaux de prix :
Rends le niveau intermédiaire évident (CAD : 2-3 fois moins cher que l'option premium, et 1,5 fois plus cher que l'option abordable)
Présente le prix en mensualité : “500€ x 3” fait plus envie que “1 500 €”
Et voilà, tu as normalement déjà un prix “sexy”.
4 - L’arc narratif
Définition : l’histoire que tu vas raconter à ton prospect pour faire passer de :
“Je ne te connais pas, je ne te crois pas et j’ignore comment tu peux m’aider.”
à “Je te connais, je te fais confiance et je comprends comment tu peux m’aider.”
Voici un arc narratif simple mais efficace qui suit une structure AIDA :
Section Attention :
Deux options d’accroche :
Problème (Vous avez tout testé, mais les régimes ne marchent pas)
Résultat (Comment enfin rentrer dans le jean de vos rêves)
Qu’est-ce qui va accrocher l’attention ?
Émotion
Blocage
Section Intérêt :
Problème
Conséquences (Aggraver)
La fausse bonne solution, les solutions essayées
Source du problème (recontextualisation) → le vrai problème
Solution en théorie
Pourquoi ça marche
Les étapes à suivre
Section Désir :
Présenter le produit
Expertise, crédibilité et preuve sociale
Visualisation du succès (rêve, résultat)
Section Action :
Coût de l’inaction (urgence)
Q&A
Contactez-nous si vous avez des questions
Tu l’as compris : l’arc narratif est la 1re version de ton discours de vente.
Tu vas te reposer dessus pour construire ta séquence email et ta page de vente.
En complément, voici les 3 erreurs que je remarque le plus souvent en analysant les arcs narratifs de lancement :
Le niveau de conscience du prospect : la plupart des infopreneurs partent du principe que leurs prospects sont conscients de leur problème et de leur solution. Du coup, le prospect se sent incompris ou dépassé.
Solution : commence toujours par éduquer sur le problème AVANT de parler de ta solution. (c’est prévu dans la prochaine édition de la newsletter 😉)
Ignorer l’objection cachée : de mon expérience, il y a toujours une objection qu’on oublie. Pour la découvrir, envoie un sondage post-lancement à ceux qui n’ont pas acheté pour leur demander la raison (en dehors du prix !).
Manque de clarté : C'est l'erreur la plus basique, et pourtant la plus répandue : un arc narratif confus, sans fil conducteur clair. Le test ultime : peux-tu expliquer ton arc narratif à un inconnu en 2-3 phrases ? Si non, il manque de clarté.
Conclusion de la partie 1 :
Voilà.
Normalement à ce point tu as :
Un avatar que tu connais mieux que sa propre mère.
Une offre sexy, voire insolente.
Un arc narratif qui convertit tes prospects en client.
Ce qui est déjà pas mal.
L’étape suivante est la structure de lancement.
Mais pour éviter de te dégoûter dès la 1re édition, je vais m’arrêter ici.
Et continuer dans la prochaine édition.
Si cette newsletter t'a été utile, fais-le-moi savoir dans les commentaires ou en message privé.
À dans deux semaines pour la partie 2 du playbook :
La structure parfaite de lancement : comment organiser ton lancement pour faire 5 chiffres (minimum) et remplir ton compte en banque (peu importe ton produit, ton marché et ton prix).
En attendant,
À plus dans l’bus l’ami.
Paul
Hello Paul ! c'est l'amie dans le bus qui te parle 😁 Chapeau l'artiste tu m'as permis de réviser mes bases de copywriter, full valeur cette première newsletter, hâte de lire la suite ! Keep going 🚀
Une masterclass en copywriting cette 1e édition ! Hâte de lire mes prochaines